CAP 2015
PREFACE
Jadis, la crise du monde était déterminée par la tension entre les deux grands blocs, les Etats-Unis et l’URSS. Aujourd’hui, cette dernière s’est quasiment dilatée en histoire universelle avec, paradoxalement une origine idéologique unipolaire. De fait, la Mondialisation, en débordant le « local » tout en submergeant les frontières nationales, a renforcé l’utopie moderniste se renforcent chaque jour ici comme ailleurs entre les différentes classes sociales, entre riches et pauvres.
Au Cameroun en particulier, le début du 21ème siècle, par-delà le foisonnement des prophéties millénaristes a vu s’hypostasier définitivement le paradigme libéral et l’érection en icône de l’économie de marché. Cette trajectoire idéologique confinait fatalement la nation tout entière à une réification du sentiment égoïste et égotiste que la vie sur terre est une odyssée singulière où seule l’auto réalisation compte. Pis encore, en même temps que se constituaient des groupuscules de certitude comme pour conjurer la végétation parasite du temps tendanciel libéral, on assistait parallèlement à une espèce de coagulation sociale.
Cela pouvait faire rire quelques bourgeois cyniques, sans grande émotion ( ?) Et pour cause, notre Société, gangrenée par la tyrannie des instincts et les concussions de toutes sortes, est désarticulée sans repères assignables, sans secours ni recours !
Et c’est dans ce contexte tumultueux, gonflé d’impostures et lourd de signification, où l’histoire, notre histoire, si rien n’est fait en pointillés, qu’est née l’intuition à tonalité philanthropique, l’ AUBE ( Académie des Urgentistes Bénévoles de l’Education) promotrice d’un programme pan éducatif.
Pourquoi l’ Education ? Il faut préalablement souligner que le champ sémantique de ce terme incite par lui-même à la réflexion sur l’Homme, appréhendé comme un entrelacement de dépendances un universel-singulier voué par essence à l’intersubjectivité et donc, l’entraide.
Autrement dit, le rapport qui vous est présenté est une réponse historique apportée au sentiment de déréliction qui habitait nos concitoyens, immergés dans un scepticisme existentiel a priori irrémédiable.
A posteriori donc, plus qu’un projet, une idée, le Programme panéducatif est une praxis quotidienne exécutée par des femmes et des hommes dans l’ AUBE, citoyens de ce pays et d’ailleurs, convaincus de l’impératif catégorique d’une réalisation plénière de l’humaine condition. Bref, ce Programme regroupe la presque totalité de la réalité humaine, au travers de la panoplie de ses prestations et revêtira, sans nul doute, une importance dans notre société dans la prochaine décennie.
En définitive, j’invite les uns et les autres à faire preuve de bonne volonté et à contribuer à son éclosion en toute humilité et avec sincérité.
DR CIRIAC OLOUM
Introduction
Depuis des décennies, d’innombrables camerounais, en particulier ceux à revenus modestes, sur l’ensemble du territoire national, vacillent impuissants entre le cauchemar d’une interminable attente d’amélioration de leurs conditions de vie et le rêve de pouvoir un jour découdre avec cette misère rampante qui les propulse à cadences régulières et progressives au fond d’un chenal.
Cependant, les effets pervers du chômage, l’inégal accès à l’education, le retard numérique, l’inconfort abject et familial, l’exclusion sociale et l’inaccessibilité aux soins et médicaments de qualité ne sont point inévitables en tout état de cause, pas plus qu’ils ne sont acceptables !
En fait, c’est non sans une certaine fierté que je dirais ceci : si la nature a bien voulu qu’une fois de retour au pays natal, quelques uns d’entre nous soient déjà dotés de certaines valeurs essentielles qui sous-tendent l’ambition de l’homme, notamment la maîtrise de certaines technologies, le professionnalisme sagement établi et des ressources nécessaires pour des réalisations significatives, c’est pour progresser avec une méthodologie idoine et un peu plus rapidement qu’ailleurs, dans la lutte contre les fléaux ci-dessus évoqués.
Au cours du XXIe siècle, notre objectif en tant que noir africain de la zone sub-sahérienne en général, soucieux du devenir de nos enfants, futurs gestionnaires de nos institutions publiques, est de doter chaque camerounais d’abord, quelque soit sa classe sociale, d’une garantie appréciable des moyens d’existence qui soulageraient son besoin immédiat, autant que faire se peut, et préviendraient l’indigence de toute sa famille à long terme.
En réalité, un tel objectif, contrairement à une idée reçue, conditionne le décollage économique du pays donc, assure un développement durable et progressif ; ce qui voudrait dire que la croissance économique qui en résulterait devient franche parce que, palpable et donc matérialiste dans le panier de la ménagère et / ou le porte-monnaie du vendeur à la sauvette.
Or, pour le réaliser pleinement, il faudrait bien comprendre d’abord la corrélation qui existe entre les calamités naturelles et civiles peintes plus, haut, pour faire ensuite le rapprochement avec certaines sociétés du monde occidental ; et ce d’autant plus que ces fléaux ont le triste effet de maintenir la majorité populaire dans l’ornière de la misère, renforçant ainsi davantage les inégalités sociales existantes.
Le Programme Panéducatif, tel que conçu par l’ AUBE s’est établi sur la base des Objectifs du Millénaire dont le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté ( DSRP) du Cameroun rend effectivement compte. Ainsi, au travers de sa panoplie de prestations sociales, il démontre aisément qu’un petit effort participatif, lorsqu’il est bien organisé et géré, peut résoudre efficacement la plupart des situations ponctuelles qui maintiennent l’homme en conflit permanent avec lui-même dans la recherche de son bien être intégral.
En remplissant ainsi certaines fonctions régaliennes de l’ Etat camerounais, l’ AUBE interpelle chaque jour toutes les institutions publiques impliquées dans la matérialisation de ce Programme social au profit des couches nécessiteuses, à moins d’inertie et d’indifférence et, à plus de détermination et de célérité sans sa réalisation.
09/08/2005 13:54
En effet, au cours des cinq années qui vont suivre, mieux que celle qui vient de s’écouler, notre institut social entend s’appliquer et ce partout où besoin sera, avec honneur à résoudre à détermination égale en valeur barométrique au quadruple des difficultés, pour faire la différence dans la vie des millions de familles camerounaises en proie à la misère.
Etant donné que, nous vivons dans un monde pourtant riche de merveilles de la technologie, mais où les modiques ressources publiques sont l’enjeu d’une concurrence féroce et où l’on se soucie plus de rentabilité, l’impact et l’image de la démarche entreprise pour doter chaque citoyen d’une connaissance de l’outil informatique et instructif, revêtent la plus haute importance, pour réussir le tour de force d’expliquer pourquoi le Programme Panéducatif, promu par l’ AUBE devrait être soutenu par l’ Etat pour son premier établissement, afin de réaliser la réception du financement social octroyé par les canadiens.
Etant, à quelques nuances près, l’application de la politique sociale définie par l’ Etat camerounais et soutenue par la communauté internationale, l’une des plus grandes erreurs bureaucratiques , héritage d’une certaine éducation culturelle que nous avons si souvent stigmatisée, est de tenir le financement pour acquis personnel, au détriment de la cause véritable qu’il dessert. Ce qui est vrai, c’est qu’à long terme, seule la pertinence, la patience et la minutie dans la réalisation des stratégies, l’efficacité dans les actes confine au succès, et seul le succès assure un financement adéquat.
En conséquence, j’estime qu’il est intolérable que des millions de camerounais ne puissent pas bénéficier, au XXIe siècle, d’un accès convenable à l’éducation et à l’outil informatique tel que conçue et prévu par la Communauté internationale parce qu’elle représente le vecteur clé d’un développement réel et durable
Dès maintenant et à tout Jamais nos efforts doivent tendre à instaurer un petit monde décent au sein de la société Camerounaise, paisible et sécurisant où chacun sera assuré de saisir ou de comprendre les clés de la modernité, ses changements, d’avoir une couverture sociale et sanitaire efficace pour pouvoir faire de vieux os et assurer par le même biais la survie de sa progéniture.
CIRIAC OLOUM
Regards sur l’ année 2005 et perspectives
Sur l’activité du Programme en général.
Cinq structures bénéficiaires. L’ année a été chargée et difficile mais, grâce aux plans d’intervention que le groupe de Pilotage avait préalablement élaboré, avec l’assistance technique et même matérielle de certains administrateurs et envoyés spéciaux des Institutions étatiques, notamment le Ministère des enseignements secondaires, le Ministère de l’éducation de base, le Ministère du Travail, de l’ Emploi et de la Sécurité Sociale, nous avons pu venir à bout de chaque sollicitation de prise en charge.
Sur la structure de pilotage
Du fait de la non tenue du 1er conseil d’administration avec les représentants des institutions appliquées dans le Programme social, il nous a été particulièrement impossible d’accéder au fonds de cotisations sociales alimenté par les virements bancaires de certains partenaires, encore moins au financement et dotations matérielles et financières consolidées des partenaires Extérieures.
Par ailleurs, l’Organisation du Programme, d’après les bailleurs de fonds, du fait du type d’activités et surtout des implications qui en découlent, exige que l’ Etat camerounais puisse, de concert avec ceux-ci, marquer son engagement à assumer pleinement son rôle de suivi-évaluation , de consolider et de contrôle du Programme Educatif.
Sur les fonctions régaliennes de l’Etat
S’agissant essentiellement de l’application de la politique socio-éducative du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Pauvreté, le Programme n’ a pas pu tirer profit au cours de cette année auprès de l’ Etat camerounais bien entendu, de certains décrets-clés, facilitant son éclosion au sein des populations-cibles.
D’autre part, la plupart des Autorités camerounaises sont conscientes qu’il est grand temps de doter chaque citoyen camerounais, quelque soit sa clase sociale, d’une garantie des moyens d’accès à l’éducation et à l’outil informatique et qui soulagent le retard.
Cependant, nous avons jaugé avec consternation qu’au cours de l’année qui vient de s’écouler, malgré l’insistance de la république, le degré de motivation qui se résume à une quasi-inertie par laquelle certaines hautes Autorités publiques se résignent à nous « faciliter la tache » pour l’application au profit des populations, de la politique sociale gouvernementale à laquelle le Chef de l’Etat accorde tant d’importance.
Sur l’activité du Programme Pan éducatif en général
En effet la plupart des affections prises en charge pour les enfants relèvent des maladies tropicales essentiellement. Nous avons enregistré quelques cas isolés de VIH et de malformations congénitales. Le programme d’hygiène de vie et de prévention des pandémies (PHV et PP) attend l’aboutissement de certaines assemblées pour faire venir l’Assistance médicale et matérielle proposée par les occidentaux, pour le compte du Programme consistant en des séances d’actes chirurgicaux groupés et/ou par télé satellite à partir des Etats-unis ou de Suisse par exemple.
Une fois que cette structuration sera assisse, cela nous permettra de minimiser davantage le coût et les problèmes liés à l’obtention des visas d’entrée dans les pays étrangers pour des évacuations sanitaires. Toutefois le taux fortement croissant des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les adolescents oblige le gouvernement tout entier à préconiser des mesures urgentes pour sauver la jeunesse camerounaise totalement à la dérive. En ce qui concerne les adultes, sur les différentes affections traitées et prises en charge, nous avons également enregistré plus de 40 e maladies vénériennes ( IST), 15 e VIH/SIDA dont le coût de charge pour l’ Académie reste très élevée actuellement, puise-t-il y a voir quelques modifications des coûts après le 1er conseil d’Administration qui nous permettra de bénéficier des lignes de crédit mis en place à cet effet ; 8.9 elève des MTN ( il s’agit des maladies non transmissibles. D’autre part, hypertension artérielle, cancers de la prostate, du sein et autres maladies cardiovasculaires, hormis quelques particularités, le reste du quota est dévolu aux maladies tropicales (malaria et grippe en tête, suivi de la fièvre typhoïde, des gastro-entérites, de la dysenterie amibienne, des affections des bouches…
Compte tenu des ratios enregistrés sur certaines affections, il y na lieu de s’inquiéter de la prolifération galopante des MTN, IST,VIH qui affectent essentiellement une catégorie de personnes, étant donné , que, comparativement au niveau de santé qu’accusaient nos grands parents, certaines maladies à cette époque-là étaient presque inexistantes.
Il y a donc lieu de s’inquiéter sure la qualité d’hygiène de vie et d’hygiène alimentaire, le tout laissant comprendre que tous les signaux commencent à virer au rouge pour inquiéter suffisamment les Autorités. Ainsi sur ce point et selon les prévisions de nos experts, l’on peut s’attendre pour l’avenir à une multiplication des cas de décès, dont les conséquences seront d’ailleurs plus graves à mesure que la vulnérabilité de la population s’accroît.
L’AUBE a initié cette année et ce, au jour du 14 juin 2005, sa première remise des trophées conformément à son Programme de l’Excellence Scientifique (PRES). Nous entendons, d’après le directeur de ce Programme ouvrir d’autres Prix afin de couvrir non seulement le Cameroun avec sa diversité culturelle mais aussi l’Afrique et pourquoi pas le monde en entier.
Avec son programme d’action pédagogique (PAPE), l’AUBE voudrait contribuer à l’émergence d’une culture numérique forte et profitable à tous. C’est pourquoi, avec les partenaires du TICAD 3, nous espérons bien pourvoir nos couches les plus défavorisées en structures informatiques leur facilitant une ouverture d’esprit et un agissement plus efficace. Avec des centres multimédia au Lycée d’Elig-essono, au Lycée de Tsinga, au Lycée d’Ombessa, au Lycée de Bafia, à l’ Ecole maternelle bilingue « la Poussette », l’Aube entend respecter les engagements du Gouvernement et surtout les prescriptions telles que formulées dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) et les différents Programmes et Objectifs du PNUD, de l’UNESCO ou de la Banque Mondiale.
Le Programme d’Encadrement Socio-Professionnel (PESOP) doit contribuer en partenariat avec certains partenaires et Autorités à la formation des jeunes cadres, afin de permettre çà ceux-ci, une fois sur le terrain, de répondre aux attentes des populations camerounaises. Mieux, l’AUBE y voit déjà une véritable réduction de la pauvreté.
L’Urgence est donc signalée. L’Urgence d’agir. Certes, l’Aide à l’Afrique doit aussi tenir compte des situations d’urgence en Asie ou en Europe, il reste à dire que l’Afrique a plus que besoin de l’appui des bailleurs de fonds. Malgré les politiques de rééchelonnement de la dette ou de réduction de celle-ci, le problème n’est pas traité. Et c’est là que l’initiative du 8e objectif du Millénaire vaut tout son pesant d’or : créer et faciliter des partenariats SUD-SUD, NORD-SUD afin de donner à tous la possibilité de bénéficier non seulement des expériences partagées mais aussi de construire des responsabilités durables. Nous sommes engagés au niveau de l’AUBE à soutenir tout effort de solidarité et d’ouverture aux autres. Parce que nous estimons que sans ce partenariat, les efforts consentis et les sommes alloués ne pourront pas réellement solutionner les problèmes d’ici 2015
La politique sociale de l’AUBE
- Une quadruple ambition
Dans cet environnement caractérisé par une morosité, une crise de confiance des populations, compte tenu des sévices et escroqueries affligées autrefois par bon nombre d’Institutions, collectant les fonds du public, et en manque d’une imagination fertile, le Programme pan éducatif, clarté diamantine de l’histoire éducative au Cameroun, s’est d’emblée imposée grâce à son approche révolutioonaire et innovatrice de l’éducation ( Pour ne considérer que ce plan-là) par des méthodologies d’approche des populations méconnues dans ce secteur.
D’entrée de jeu, l’AUBE, avec ses check up gratuits dans les entreprises, mène une politique volontariste qui la démarquera à coup sûr à l’avenir des autres structures de la place.
Les différentes actions qu’elle a initiées jusqu’à ce jour lui confèrent une image de promoteur des idées nouvelles dans ledit secteur.
La politique sociale de l’AUBE vise quatre objectifs essentiels :
1. Mettre en valeur sur cinq plans l’une des principales fonctions régaliennes de l’Etat en permettant aux populations de bien comprendre la déterminante ambition de celui-ci, notamment faciliter par tous moyens et voies de droit la dotation de chacun de ses concitoyens, d’un bien être social et familial d’une part, sanitaire et même professionnel d’autre part. et qui dit « comprendre » signifie « mieux s’en servir ».
2. Vulgariser, par le biais de la sensibilisation de masse, l’instrument social, tant privilégié par l’Etat que par la communauté Internationale, -parce que correspondant à leur Politique Commune.
3. Mettre à la disposition des nobles citoyens camerounais, des produits correspondant à leurs besoins et leurs moyens, quelle que soit la classe sociale et l’origine de chacun.
4. Assurer à ceux-ci des services de qualité doublés d’une gestion participative et transparent de leur patrimoine, servir qui leur permettront de se sentir directement concernés et interpellés pour la construction durable de l’édifice, et donc de se sentir réellement pris en main.
I. Mise en valeur de la principale fonction de l’Etat
Conçu dans le strict respect de la Convention …….de l’ EPT sur ……, le Programme pan éducatif de par la qualité des prestations qu’elle met à disposition, bénéficie de la spécificité très peu courant d’être soutenu à la fois par l’Etat et par la Communauté internationale.
Outil d’appui et relais de la Politique socio-éducative du Gouvernement, sa réalisation œuvre de bout en bout pour la construction de l’édifice sur différents niveaux.
Sur le plan socio-économique :
Le taux excessif des charges médicales doublé de l’insuffisance des recettes dans les familles ne laissent pas à celles-ci la possibilité d’épargner parce que la majorité de leurs ressources est assignée aux soins de santé uniquement.
Outre la création massive d’emplois nouveaux et durables, l’AUBE, en s’attaquant ainsi directement à la racine du mal en allégeant les charges sociales dans les foyers, civiles, militaires, villageoises et travailleurs du secteur formel et informel, orphelins, vieillards et déshérités, permet maintenant à ceux-ci de s’occuper un peu mieux des autres besoins vitaux essentiels ; d’où le maintien de chaque citoyen dans un corps sain, un esprit sain et serein, pour une paix sociale et un bien être familial durable, critères qui favoriseraient davantage un développement collectif appréciable.
Sur le plan économique :
Depuis l’ère des temps, l’adage suivant lequel
Fait encore vibrer les peuples de toutes les nations du monde. Ainsi, en intervenant sur les populations par ses prestations sociales et sanitaires tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national avec une judicieuse mise à profit du patrimoine financier et matériel mis en place par les Canadiens, Américains et les Occidentaux, l’ Institution Sociale permet à l’Etat de résoudre encore mieux certains problèmes grégaires, stimulant ainsi, au sein des populations, le sentiment d’apprécier la noble œuvre de l’Etat. La participation de chaque citoyen au Programme Pan éducatif, surtout lorsque la gestion est parfaite et transparente, ne fera qu’accentuer les résultats.
La création massive d’emplois nouveaux et durables réduira quelque peu la délinquance juvénile et permettra à bon nombre de citoyens d’être autonome et donc de s’autodéterminer ; les familles peuvent enfin mieux épargner. Le pouvoir d’achat augmente, le panier de la ménagère grossit, les hommes sont bien portant et content d’aller massivement au travail pour gagner plus d’argent ; conséquence, la balance commerciale se corrige un peu mieux éventuellement du fait des exportations des produits agricoles par exemple.
Sur le plan administratif
De prime abord, la mise à disposition par le Programme pan éducatif d’une assistante contribue à la bonne organisation du père de famille, gérant d’un service gouvernemental très sollicité par exemple, qui peut maintenant vaquer librement à ses dispositions, sa,ns grande inquiétude.
D’autre part l’organisation rationnelle des évacuations sanitaires qu’a mis en place le Programme pan éducatif, pourrait aider l’ Etat à alléger le coût très lourd des évacuations des cadres et autre personnel administratif, tout en minimisant davantage certains dérapages malheureux souvent commis par quelques indélicats. Ce qui amènera à coup sur une bonne organisation et distribution des dépenses publiques.
Sur le plan sécuritaire
Le principe de la prévention qu’induit la Sécurité Educative Camerounaise donne aux Autorités civiles
Sur le plan politique
Restant apolitique dans le fond et la forme, l’Institution éducative gère tout de même les hommes et leur patrimoine. Or toute gestion des affaires est déjà politique.
En intervenant dans les problèmes essentiels qui touchent les couches constitutives de la Société Camerounaise (la famille), notamment la réduction du coût excessif des soins médicaux, la diminution d’emplois durables et bien rémunérés du chômage des jeunes, la dotation des familles en allocations et des prestations familiales de qualité, (donc augmentation du pouvoir d’achat), la dotation des services publics d’outils informatiques, le Programme Pan éducatif favoriserait la diminution des critiques et revendications impétueuses et sans substance véritable amenant ainsi toute âme vivante à l’esprit de construction nationale et d’équipe pour aborder l’avenir avec un peu plus de sérénité, d’objectivité et de confiance en soi et en l’ Etat. Ceci forme un tout indissociable qui assure le succès indéfectible du politique.
Sur le plan transfrontalier
L’ambition débordante mais justifiée de l’AUBE projette le Cameroun à la place d’épicentre de la sous-région.
Petit monde planétaire, pays de paix et de prospérité, de stabilité politique et d’autosuffisance alimentaire, regorgeant des cadres dynamiques et volontaires du progrès, le Cameroun peut constituer à l’heure actuelle le barycentre des dynamiques d’investissement qui séduisent bon nombre d’investisseurs institutionnels pour être le meilleur des garants d el ;’ Afrique noire, pour bien longtemps d’ailleurs, des investissements étrangers. D’où la possibilité d’enregistrer un flux important de devises et d’hommes valorisations de notre économie.
II. L’information via la vulgarisation de l’outil public
Pour le besoin de protection du programme Pan éducatif, l’AUBE, au cours de l’année qui vient de s’écouler, a privilégié la méthode d’information par le biais du « service bien dû » au détriment des méthodes de communication courante.
En effet, le tapage médiatique sur un projet n’a jamais véritablement desservi les couches concernées que lorsque certains groupes de personnes ont eu la possibilité de matérialiser les services proposés.
Maintenant que nous enregistrons quelques milliers de témoignages vivants, allant des naissances aux évacuations sanitaires en occident, il y a maintenant lieu de mettre en place des stratégies de communication efficaces propres au Programme.
De multiples spots télévisés et radios aux médias nationaux ont permis aux autorités locales et populations de mieux cerner l’impact du système de garantie sociale ainsi proposé.
En lançant des « journées portes ouvertes » au sein des Lycées, au Ministère des enseignements secondaires avec les délégués du personnel, plate-forme de rencontre et de dialogue entre la Direction de l’AUBE et les bénéficiaires, l’AUBE a commencé à concrétiser une de ses missions d’information dont les fruits ne tarderont pas à tomber.
Plus ciblés, les « conférences-débats » que nous comptons organiser au cours de l’année 2006 sur des points particuliers de l’Education, constitueront également un axe de communication efficace. Les documents d’information et de référence (DIRE), les tables ronde et conférence (TACO), les tournées d’in formation et de formation (TIFO), les clubs des urgentistes bénévoles de l’éducation (CUBES).
Par ailleurs, la sensibilisation dite « de porte à porte » dans les places de marché et petits commerces que s’attèleront à faire les véritables nouveaux recrus formés de 02 mois à l’esprit de l’AUBE traduit une volonté de communication qui se veut être le trait d’un ion entre l’outil public et le relais de la politique sociale gouvernementale qu’est le programme Pan éducatif et les populations scolarisées et non ; cible dudit Programme.
III. Avec pour principal objectif la mise à disposition au profit de toutes catégories de couches de populations en particulier celles à bas revenus d’une créativité transmutative des valeurs.
Révolutionnaire, le Programme Pan éducatif est né ; il a fallu pour cela dix (10) longues années d’excavation du mal qui mine la société éducative camerounaise. Promotrice de la transmutation des valeurs, l’AUBE se démarque dans le fond et sur la forme, en jetant l’encre dans l’éternité pour bâtir une sagesse : la Transcendance de la Tyrannie des égoïsmes et concussions de toutes sortes.
En effet la présence permanente sur le terrain par le biais d’une équipe omniprésente lui permet d’être à l’écoute du public pour traduire en services et produits, les besoins ainsi formulées.
Divine est également notre œuvre car elle est active et optimise l’humanité dévoyée dans notre monde gangrené par des non-valeurs.
Telle est l’invitation de cette clarté diamantine qui a présidé à la gestation et à, la parturition de notre Programme Pan éducatif.
D’autre part, le Programme Pan éducatif s’enorgueillit d’être la première Institution Publique qui laisse libre cour à l’intégration de toutes catégories de personnes soucieuses d’assurer chacun son bien être intégral en proposant à ceux-ci des prestations sociales en conformité avec l’éthique qui justifie son appellation.
Ce travail de créativité qui constitue l’originalité de l‘AUBE dans un secteur quelque peu sclérosé tient d’une grande part, a eu soin qui a été mis dans le choix des équipes caractérisés par :
§ La compétence des hommes qui la composent
§ Leur disponibilité
§ Leur intégrité
§ Leur détermination à faire intégrer ces perspectives dans le tissu social et économique camerounais
§ Le dynamisme qui, mis dans l’action, des critères.
Et d’autre part, ce travail s’appui sur un management participatif pratiqué par le comité de pilotage du Programme qui laisse une large place à la consultation, et à l’initiative.
De même, elle tente de développer une culture d’entreprise reposant sur une Charte. Celle de la méritocratie et de l’excellence qui conduit inéluctablement au succès durable.
IV. Qui assure à ceux-ci des prestations de qualités adaptées à leurs besoins.
La garantie éducative que propose l’AUBE à tout personne résident au Cameroun, citoyen ou non, couvre l’individu dans chaque éventualité qui mine son existence. De l’Etat de gestation à la maladie, de la maternité au chômage, de la vieillesse ou décès du soutien de famille jusqu’à l’encadrement des ayants droits et ce quelque soit l’appartenance sociale de chacun, le Programme Pan éducatif donne à tous la possibilité de se sentir pris en main individuellement.
La Direction de l’AUBE
